Le vent des rives

Montréal, éditions Mémoire d’encrier, 2014.

C’est ainsi que ma vie s’est déroulée, d’une vague à l’autre, d’un pays à l’autre ; elle a dérivé selon les courants, les vents et les humeurs. J’ai le sentiment d’avoir d’abord écrit la terre avec mes pas, en me laissant guider par une boussole intérieure.

Quel usage peut-on faire du monde ? Naviguer de rive en rive, serrer l’Autre dans ses bras et sur son cœur : être dans cette altérité grandissant au hasard des voyages et des continents qui séduisent et qui forment notre humanité. Initier la relation. Nourrir la rencontre. Féconder la terre. De la Bretagne à l’Égypte, du Maroc à l’Espagne, de l’Afrique du Nord au Québec, les identités se font et se défont.

Rachel Bouvet donne le ton, trace une route d’eau, de terre et de mots. Elle emprunte au passage quelques figures de l’Orient et du monde arabe. Elle indique sa manière de cheminer dans ce vaste monde. Quelques questions essentielles surgissent : À quel territoire appartient-on aujourd’hui ? Comment refuser cette géographie déchirée qui condamne à l’exclusion et au racisme ? Quel héritage assumeront les enfants issus de ces pérégrinations ?

Pour en savoir plus, voir le site web de l’éditeur:  http://memoiredencrier.com/le-vent-des-rives/